Lexique imprimerie et prépresse

a

Quelques expressions générales

APLAT (▲)

Surface recouverte uniformément par une couche d’encre. L’aplat désigne toute couleur imprimé à 100% (teinte 100%) : il n’y a donc plus de point de trame.

B. À T . OU B. À G. (▲)

Bon A Tirer ou Bon A Graver. Acceptation signée par le commanditaire au photograveur ou à l’imprimeur, prouvant qu’il donne son accord pour impression. La signature du BAT sur maquette (sortie imprimante) ou sur épreuve tramée type cromalin® ou matchprint® dégage l’imprimeur de toute responsabilité en cas d’erreur ou d’omission constatées après impression.

BITMAP (BMP) (▲)

Image constituée de pixels individuels et non de coordonnées vectorielles. L'extension de fichier est .bmp

BENDAY (▲)

Teintes sans dégradé réalisées par la superposition de différents tramés de couleurs, généralement de deux ou trois couleurs primaires. Vient de Benjamin Day, initiateur américain de ce procédé à la fin du XIXe siècle.

CALAGE (▲)

Positionnement et fixation de la plaque sur le cylindre, remplissage des encriers, alimentation en papier, réglage de la marge et du plateau de réception.

CALIBRATION DE LA COULEUR (▲)

Principe visant à optimiser les réglages pour obtenir une meilleure combinaison imprimante/encre/supports en vue de reproduire les couleurs de l'impression finale de manière plus précise et plus constante

CARACTÈRE (▲)

Ensemble des signes alphabétiques et numériques et des symboles constituant le dessin d’une lettre. Un caractère appartient souvent à une famille de dessins coordonnés. Les caractères individuels portent le nom de leur famille d’appartenance et sont également désignés par leur dénomination (italique, gras ou étroit, par exemple).

CÉSURE (▲)

Division d’un mot en fin de ligne, qui obéit à des règles typographiques et étymologiques très précises, suivant la langue utilisée.

CHASSE (▲)

En typographie, la chasse est la largeur d’un caractère augmentée de ses approches. Les variantes les plus courantes de chasse sont condensed (étroite), regular (intermédiaire), extended (large).

CMJN ou CMYK (▲)

Système de codage des couleurs soustractives utilisé dans les imprimantes à jet d'encre pour combiner les couleurs primaires(cyan,magenta,jaune et noir) afin de produire une image de toutes les couleurs.

CORPS (▲)

Attribut de mesure standard du caractère, exprimé en point et délimité par l’extrémité supérieure de la plus haute ascendante et l’extrémité inférieure de la plus basse descendante. En Europe, le caractère se mesure souvent par la hauteur des capitales en millimètres.

CROMALIN ET MATCHPRINT (▲)

Épreuve couleur analogique obtenue par superposition des 4 films quadrichromiques (Cyan, Magenta, Jaune, Noir). Il sert de B.A.T et d’épreuve de contrôle couleur pour l’imprimeur . Matchprint® est l’une des 2 principales marques d’épreuve à procédé photographique vendues sur le marché, avec Cromalin®. Le procédé varie sensiblement suivant la marque.

CTP (COMPUTER TO PLATE) (▲)

Le computer to plate plus communément appelé CtP (littéralement « ordinateur vers plaque ») est un périphérique informatique d’écriture destiné à l’imprimerie, permettant de créer directement les plaques d’impression destinées aux presses à partir d’un fichier envoyé d’un poste de travail. C’est l’organe s’intercalant entre le monde prépresse de celui de la presse.

DÉFINITIONS ET RÉSOLUTIONS (▲)

Les images matricielles (bitmap) sont également défi nies par leur définition et leur résolution. La défi nition d’une image est définie par le nombre de points la composant. En image numérique, cela correspond au nombre de pixels qui compose l’image en hauteur et en largeur. La résolution d’une image est définie par un nombre de pixels par unité de longueur de la structure à numériser (classiquement en ppp). Plus le nombre de pixels par unité de longueur de la structure à numériser est élevé, plus la quantité d’information qui décrit cette structure est importante et plus la résolution est élevée.

DÉFONCE (▲)

En typographie, une défonce est une technique d’impression appliquée aux images traitées en séparation de couleurs, pour empêcher qu’apparaissent des liserés blancs sur le contour des objets lorsque la superposition des films de séparation n’est pas parfaite.

DPI (▲)

Dot per Inch en anglais, soit point par pouce, pour défi nir la qualité d’impression d’un fichier numérique (imprimerie et imagerie numérique) Le point par pouce est une unité de précision. Plus cette valeur est élevée et meilleure est la qualité. La trame de base constituant le nappage d’une image numérique, que ce soit en imprimerie ou en photographie numérique, est définie en DPI. Pour une photographie numérisée destinée à l’impression, il est d’usage de l’échantillonner à 300 DPI.

DOS CARRE COLLE (▲)

Reliure comme pour un livre, la couverture enveloppe les feuilles intérieures.

EPS (ENCAPSULED POST SCRIPT) (▲)

Un document en format EPS vectoriel est un fi chier en langage Postscript décrivant le contenu d’une image ou d’une page complète (textes, filets, images importées). Contrairement aux fichiers Postscript qui ne peuvent être destinés qu’à l’impression, le fichier EPS peut être visualisé et importé dans bon nombre de logiciels de dessins, de PAO et de mise en page.

FLASHAGE OU PHOTOGRAVURE (▲)

C’est la dernière étape avant l’impression. Le flashage consiste à créer des films séparés par couleur qui seront remis à l’imprimeur. Étape intermédiaire entre la PAO et l’impression finale. Il se fait sur des fl asheuses (sortes d’imprimantes laser à très haute résolution : 1 200 dpi, 2 400 dpi..) qui insolent un film à très forte densité (densité du noir supérieur à 4), et à très haut contraste. Les fichiers PAO sous Quark Xpress, Illustrator, EPS, Adobe Creative Suite, InDesign, Acrobat PDF... peuvent être ainsi traités avec un RIP PostScript. Les fl asheuses film (ou CTF: Computer to film) ont été depuis le début des années 2000 adaptées en CTP (Computer_to_plate) pour l’impression offset. Le «C.T.P» computer to plate n’insole plus un fi lm photosensible mais directement la plaque offset qui sera montée sur le cylindre porte plaque de la presse. Le CTP permet d’obtenir une forme imprimante (plaque) de haute qualité et de limiter l’impact sur l’environnement (diminution ou suppression des rejets argentiques).

FONDS PERDUS (▲)

Débordement d’une image au-delà des traits de coupe, pour une impression jusqu’au bord du papier.

FONTE (▲)

Une fonte de caractères, en typographie, est un ensemble de glyphes, c’est-à-dire de représentations visuelles de caractères, d’une même famille, de même style, corps et graisse. Elle se distingue de la police d’écriture ou bien police (terme plus utilisé dans les traitements de texte) qui regroupe tous les corps et graisses d’une même famille, dont le style est coordonné, afin de former un alphabet, ou la représentation d’ensemble de caractères d’un langage, complet et cohérent. Bien que les deux termes soient fréquemment confondus, ils ne sont donc pas équivalents.

FTP (▲)

Acronyme anglais de File Transfer Protocol. Solution logicielle client ou serveur assurant le transfert de fichiers entre deux machines. Cette solution est couramment utilisée pour le transfert de gros fichiers.

GRAISSE (▲)

Épaisseur relative des divers dessins des caractères d’une famille. Elle se caractérise par des attributs tels que maigre, normal, gras, très gras, etc.

GRAMMAGE (▲)

Le grammage est la masse de papier au m2. Son unité est g/m2. Le grammage donne une idée de l’épaisseur du papier et du carton. À grammage égal, l’épaisseur peut varier en fonction de la nature du papier.

HIRONDELLES (▲)

Traits de coupe (repères ou croix de repérage) excentrés si possible, permettant de simplifier la mise en repérage des films. Sur les travaux en plusieurs couleurs, elles permettent de repérer précisément la superposition des différents films, afin d’éviter tout phénomène de moirage ou de décalage d’impression.

HOMOTHÉTIE (▲)

Agrandissement de l’image ou d’une partie de l’image sans changement de rapport hauteur largeur.

Exemple : Document tel Largeur 21, Hauteur 30, Agrandissement à 200 %, Largeur 42, Hauteur 60.

IMAGE MATRICIELLE OU BITMAP (▲)

Une image matricielle (ou image en mode point, ou en anglais une « bitmap » ou « raster ») est une image numérique stockée dans un fichier dans un format de données qui se compose d’un tableau de pixels ou de points de couleur, généralement rectangulaire, qui peut se visualiser sur un moniteur d’ordinateur, tout autre dispositif d’affichage, ou simplement sur une feuille de papier.

IMAGE VECTORIELLE (▲)

Un dessin vectoriel est une représentation composée d’objets géométriques (lignes, points, polygones, courbes, ...) ayant des attributs de forme, de position, de couleur, etc., permettant de produire des images. Il se différencie de cette manière des images matricielles (ou « bitmap »), dans lequelles on travaille sur des pixels.

IMPORTS (▲)

Dans un fichier de mise en page, hormis le texte, il peut exister des dessins ou photos provenant d’autres logiciels. Par exemple, lorsque l’on monte une page sur XPress, on peut être amené à importer/incorporer un logo dessiné sur Illustrator ou une photo retouchée sur Photoshop.

IMPOSITION (▲)

En imprimerie, l’imposition consiste à placer sur une grande feuille (la forme) les pages d’un ouvrage afin d’obtenir un cahier lors de son pliage. Les formes d’imposition se composent généralement de 4, 8, 16 ou 32 poses et sont gérées en signatures (recto et verso). Les pages sont alors gérées deux à deux. Pour un cahier de 16 pages, par exemple, le logiciel d’imposition assemblera les pages 16 et 1 ensemble pour le recto, puis 2 et 15 pour le verso, et ainsi de suite.

INTERLIGNAGE (▲)

Espace ajouté entre les lignes d’un texte pour le rendre lisible.

INTRANET (▲)

Réseau interne à l’entreprise dont le fonctionnement est calqué sur celui d’Internet. Il n’est souvent accessible que de l’intérieur de l’entreprise.

JDF (▲)

Format de fichier d’échange de données au format XML. JDF intègre le Portable Job Ticket Format (PJTF) de suivi prépresse d’Adobe, déjà intégré au PDF. Dans les industries graphiques, le Job Definition Format ou JDF désigne un format de fichier destiné à permettre la transmission d’informations (nombre de pages, format fini, imposition, encres, nature du papier, linéature, délai...) concernant un travail à réaliser.

JPEG OU JPG (▲)

Compression d’images numériques JPEG. Le JPEG est un format à perte, qui élimine donc des informations, mais un des points forts de JPEG est que son taux de compression est réglable.

JUSTIFIÉ (▲)

Bloc de texte dont les lignes sont alignées sur les marges de gauche et de droite.

LAIZE (▲)

Largeur de la bande de papier en bobine ou rouleau .

LINÉATURE (▲)

Terme désignant le nombre de lignes régulières comprises dans 1 centimètre qui représentent la base de la trame. La linéature est la fréquence des points de trame employée pour l’impression. Plus les lignes sont serrées,plus précise est la défi nition. La finesse d’une trame ne s’exprime pas en «dots per inch» (dpi) mais en «lines per inch» (lpi). Pour une résolution donnée, plus la linéature est élevée, plus les points d’impressions sont petits, plus grande est la finesse de la trame mais moins de nuances de gris sont disponibles (et réciproquement). il existe une relation entre la résolution d’une imprimante, la linéature et le nombre de niveaux de gris. De manière générale, les linéatures sont comprises entre 65 et 85 lpi dans les journaux, 120 et 150 lpi dans les magazines, 175 lpi et plus dans les ouvrages d’arts de haute qualité.

LPI (▲)

Acronyme de Lines Per Inch en anglais et Ligne Par Pouce en français. Cette unité de mesure désigne le nombre de points de trame par pouce (le pouce est une unité de mesure anglo-saxonne valant 25,4 millimètre). Plus le nombre de lignes par pouce est élevé, plus la fi nesse de l’impression sera élevée et donc meilleure sera la qualité de l’image. Trames usuelles :

  • 55/65/85 en sérigraphie
  • 100 en presse
  • 133/150/175 en impression offset

MACULAGE (▲)

Le maculage est un défaut d’impression. L’encre une fois imprimée ne sèche pas suffisamment sur le papier et vient souiller la feuille suivante. Ce défaut d’impression peut être dû à la qualité du support (s’il est trop fermé, il ne laisse pas pénétrer l’encre, qui reste donc en surface), ou à la qualité de l’encre, qui ne sèche pas assez rapidement.

MARGE (▲)

Blancs encadrant un bloc de texte. Il convient de définir les marges sur les bords d’une page, puisque la plupart des imprimantes n’impriment pas jusqu’au bord. Les blancs aèrent également un texte pour le rendre plus esthétique et plus lisible.

MASSICOTAGE (▲)

Opération qui consiste à couper une épaisse quantité de papier à l’aide d’un massicot afin de répartir les impressions dans leurs différents formats.

MEGAOCTET (MO) (▲)

Un octet est une unité de mesure en informatique mesurant la quantité de données. Un octet est lui-même composé de 8 bits, soit 8 chiffres binaires. Le byte, qui est un ensemble de bits adjacents, a presque toujours une taille d’un octet et les deux mots sont généralement, mais abusivement, considérés comme synonymes. Un Megaoctet représente : 1 024 Ko = 1 024 X 1 024 = 1 048 576 octets Voici quelques exemples pour en donner une idée concrète une disquette contient 1,4 Mo et 1 CD Rom généralement 650 Mo. Une page Word simple de texte «pèse» quelques Ko et une photo pleine page A4 de l’ordre de 40 Mo en fonction de sa définition.

NIVEAUX DE GRIS (▲)

Ensemble de nuances de gris contenues entre le blanc et le noir.

OFFSET (▲)

L’offset (de l’anglais «to set off», reporter) est un procédé d’impression qui est en fait une amélioration de son ancêtre, la lithographie, grâce à l’ajout d’un blanchet entre le cylindre porte-plaque et le papier. Le procédé offset est actuellement le procédé majeur d’impression. Son succès est dû à sa souplesse et sa capacité à s’adapter à une large variété de produits. L’offset permet de couvrir une gamme de tirages relativement large. Ce procédé d’impression fournit des produits de qualité, à un coût relativement faible.

PANTONE (▲)

Contrairement à la quadrichromie, qui est un mélange optique de la couleur, le Pantone est un mélange physique de couleur, c’est-à-dire que les encres sont mélangées par le pressier avant d’imprimer. Le système Pantone d’origine s’est donc appuyé non pas sur quatre mais sur 14 couleurs primaires. Le nuancier Pantone, que les imprimeurs appellent aussi «pantonier», qui comprend pas moins de 800 teintes donne en fait les proportions de chacune de ces 14 teintes de base.

PAO (▲)

La publication assistée par ordinateur, communément abrégée PAO (en anglais DTP pour Desktop Publishing), est l’ensemble des procédés informatiques (micro¬ordinateur, logiciels, périphériques d’acquisition, d’écriture...) permettant de fabriquer des documents destinés à l’impression. C’est l’évolution logique et historique de la typographie puis de la photocomposition.

PAPIER COUCHÉ (▲)

Le papier couché peut-être brillant, satiné ou mat. Il est largement utilisé en imprimerie et traité selon un procédé spécifique pour présenter un aspect lisse au touché. Le terme couché n’implique pas nécessairement la notion de brillance puisqu’il existe, outre les papiers couchés brillants, des papiers couchés satinés et des papiers couchés mats. Un papier non couché absorbe plus facilement l’encre.

PDF (▲)

Le Portable Document Format ou PDF, est un format de fichier informatique créé par Adobe Systems, comme évolution du format PostScript. L’avantage du format PDF est qu’il préserve les polices, les images, les objets graphiques et la mise en forme de tout document source, quelles que soient l’application et la plate-forme utilisées pour le lire. Les fichiers PDF peuvent être créés avec des options personnalisées, tant aux niveaux de la compression des images et des textes, de la qualité d’impression du fichier, que du verrouillage. Le PDF s’est imposé comme format d’échange et d’archivage de documents électroniques.

PELLICULAGE (▲)

Procédé de finition qui ajoute après impression une mince couche de polypropylène brillant ou mat donnant une finition parfaite au support. Possible en recto et recto/verso.

PICT (▲)

Format de fichier graphique contenant des graphiques vectoriels et bitmap de 24 bits maximum, généralement utilisé par les ordinateurs Macintosh.

PIXEL (▲)

Le pixel (px en abrégé), ou point, est l’unité de base d’une image numérique. C’est le point minimal adressable par le contrôleur vidéo.

PLAQUE (▲)

Support photo sensible utilisé en imprimerie pour le transfert de l’image sur le papier.

POINT (▲)

Unité de mesure typographique égale à 1/72 de pouce (0,353 mm) environ. Le pica vaut 12 points.

POINT BLANC (▲)

Zone la plus claire d’une image.

POINT DE TRAME (▲)

Désigne le plus petit élément constitutif d’une image reproduite grâce au procédé de l’imprimerie traditionnelle. Le point de trame est généralement rond ou elliptique mais peut exceptionnellement être un losange ou un carré.

POLICE DE CARACTÈRES (▲)

Une police d’écriture, en typographie, est un ensemble de glyphes, c’est-à-dire de représentations visuelles de caractères d’une même famille, qui regroupe tous les corps et graisses d’une même famille, dont le style est coordonné, afin de former un alphabet, ou la représentation de l’ensemble des caractères d’un langage, complet et cohérent. Il est fréquemment confondu avec le terme fonte qui désigne l’ensemble des caractères correspondant aux mêmes caractéristiques de corps, graisse et italique au sein d’une même police.

POSTSCRIPT (▲)

Le PostScript est un langage de programmation spécialisé dans la description de page, mis au point par Adobe. Il repose sur des formulations vectorielles de ses éléments. Ce langage inter-plateformes permet d’obtenir un fi chier unique comportant tous les éléments décrivant la page (textes, images, polices, couleurs, etc.).

PPP (▲)

Abréviation de points par pouce. Unité de mesure de la résolution à laquelle un périphérique (moniteur ou imprimante, par exemple) affiche les textes et les graphiques. La résolution moyenne d’un moniteur est de 100 ppp, tandis que celle d’une imprimante laser peut être supérieure ou égale à 300 ppp. Par conséquent, une image imprimée sur une imprimante laser paraît plus nette que la même image à l’écran.

PRÉPRESSE (▲)

Désigne toutes les opérations conceptuelles, graphiques et techniques nécessaires à l’impression et au façonnage.

PRIMAIRES (COULEURS) (▲)

Ensemble de couleurs primaires servant à créer d ’autres couleurs ;les couleurs additives sont le rouge,le vert et le bleu ; combinées,elles produisent de la lumière blanche ;les couleurs soustractives sont le cyan,le magenta et le jaune ;combinées elles produisent du noir. Du noir pur est souvent ajouté en impression pour donner un noir plus intense.

PROFILE (▲)

Désigne les différents réglages d ’un système de gestion des couleurs servant à contrôler les caractéristiques de reproduction des couleurs de chaque périphérique (scanner,imprimante,etc.).

QUADRICHROMIE (▲)

La quadrichromie ou CMJN (cyan, magenta, jaune, noir) (en anglais CMYK, cyan, magenta, yellow, black) est un procédé d’imprimerie permettant de reproduire un large spectre colorimétrique à partir des trois teintes de base (le cyan, le magenta et le jaune ou yellow en anglais) auxquelles on ajoute le noir (ou khol ou black). Le cyan, le magenta et le jaune, sont les trois couleurs primaires en synthèse soustractive, contrairement au rouge,vert et bleu (RVB ou RGB) qui le sont en synthèse additive.

RAINAGE (▲)

Empreinte en creux sur les papiers de forts grammage destinée à en faciliter le pli.

RASTÉRISATION (▲)

La rastérisation ou pixelisation est le procédé qui consiste à convertir une image vectorielle en une image matricielle destinée à être affichée sur un écran ou imprimée par un matériel d’impression.

REPÉRAGE (▲)

Positionnement de plusieurs images l’une sur l’autre afi n de réaliser une parfaite superposition des éléments. L’action du repérage représente la parfaite superposition des couleurs au moment de l’impression. L’imprimeur qui «cale» sa machine corrige, entre autre, le mauvais repérage de son impression.

RÉSOLUTION (▲)

Nombre de points ou pixels par unité de longueur linéaire (pouce ou millimètre).

RGB (▲)

Système de codage des couleurs additives utilisé pour afficher sur un écran les images numériques afin de combiner des couleurs primaires (rouge,vert et bleu) et produire une gamme complète de couleurs. Avant d’imprimer ces couleurs doivent être traduites en système CMYK pour conserver la réplique intégrale des couleurs de l ’image imprimée.

RIP (▲)

Raster Image Processor -Processeur d'image tramée Combinaison software/hardware convertissant les fichiers contenant du texte et des images en données utilisables par une imprimante.

SECONDAIRES (COULEURS) (▲)

Couleurs obtenues en mélangeant 2 ou 3 couleurs primaires.

SÉRIGRAPHIE (▲)

Technique d’imprimerie pouvant s’appliquer à différents supports. La technique consiste à faire passer une encre au travers d’un écran (sorte de pochoir). L’encre se dépose ainsi sur le support en reproduisant les formes ouvertes de l’écran.

SERVEUR (▲)

Ordinateur sur lequel tourne un logiciel de gestion d’accès distants. Il fournit à d’autres ordinateurs qui s’y connectent des informations et des ressources.

SIMILI (▲)

Procédé de photogravure utilisé pour la reproduction des photos en offset. Consiste à transformer l’image en points.

SOUS COULEURS (▲)

En quadrichromie, ce terme désigne les couleurs cyan, magenta et jaune.

STYLE (▲)

Attribut visuel, comme l’italique et le gras, dont sont constitués les caractères d’une famille.

TIFF (.TIF OU .TIFF) (▲)

Format de fichier pour image numérique. Le TIFF non compressé est un format courant et lu par tous les logiciels de traitement d’image matricielle. TIFF est un format extrêmement flexible.

TON DIRECT (▲)

Désigne une couleur d’impression spécifique autre qu’une des quatre couleurs traditionnellement utilisées (cyan, magenta, noir et jaune). En France, le ton direct est le plus souvent une couleur Pantone.

TRAMAGE (▲)

Le tramage est une variation de contraste d’une image lorsqu’elle est numérisée (scannée). Cet artefact résulte de la superposition entre le réseau de points de l’image et le réseau de points du dispositif de numérisation. On peut comprendre ce phénomène avec la théorie du moiré.

TRAME (▲)

En imprimerie, la trame correspond à un maillage de points permettant de reproduire les similis mesurée en linéature (points par pouce).

TRAIT DE COUPE (▲)

Filets indiquant l’emplacement de la coupe.

TRUETYPE (.TTF) (▲)

TrueType est le nom d’un format de polices de caractères en concurrence frontale avec le format Type 1. Comme pour PostScript, les polices TrueType sont définies par des vecteurs grâce aux courbes de Bézier.

TYPE 1 (▲)

Norme typographique internationale des polices numériques, adoptée par la plupart des plates-formes informatiques. C’est le format privilégié de l’industrie graphique. Les polices Type 1 sont reconnues par toutes les plates-formes informatiques (Mac, PC) mais ne sont prises en charge que par des imprimantes PostScript.

TYPOGRAPHIE (▲)

La typographie est l’art d’assembler des caractères mobiles (d’abord en plomb) afin de créer des mots, des phrases. Les caractères typographiques sont réunis en familles (romain, à empattements, fantaisie, etc.) puis en polices (Garamond, Times, Caravelle, Helvetica...) puis en fontes (gras, corps 10, italique, corps 24...).

VERNISSAGE (▲)

Action de déposer un vernis sur un document imprimé afin de lui donner un aspect mat ou brillant.

WIRE « O » (▲)

Spirale métallique reliant les feuilles entre elles.